Vivre Ce monde est devenu bipolaire Les balles sifflent, c’est la guerre Dehors une mère se désespère Son fils est allongé par terre, Nulle sirène dans la nuit De loin il parait tout petit A treize ans est-ce trop tard Est-ce trop tôt, ya plus d’espoir La mort est dans tous les regards Dans la nuit le soleil devient noir Et la lune se reflète dans la flaque Vivre ici est toujours un miracle 11.06.2018 © LaPlume Yassine Recueils disponibles sur demande à laplume.yassine@gmail.com
Le pont des fiancés Sur le chemin escarpé du temps qui mène à la belle fontaine, sur la grand place revenir à la source, là où jaillit la vie... Dans l'irréel retour de l'enfance sur le chemin encombré des randonneurs qui s'esclaffent et rient, se jouent et à l'envie, grimpent sur la montagne, oui, tout là haut, là où naît l'arbre de nuit, là où l'obscurité redessine les ombres, les âmes torturées de remords; là-bas, tu trouveras le pont, appelé "de la jeune mariée" car tout finit là où tout a commencé, elle qui perdit son fiancé, son amour de vie, un jour de décembre, la fête, les convives, lui enfui sur ce pont où tout fut finit! Souvent j'en rêve encore, quand de l'odeur s'évapore la mort, de la tristesse de l'ennui, et ressentir ces relents de pourri ! Sens-tu aussi cette odeur putride quand, juste après l'orage, la falaise t'apparaît dans les hauteurs, du pont des fiancés rode la Mort qui envahit , comme