Fantasmagories Poétiques

. ( Quand, de ton  corps en puzzle,   En mille morceaux dispersé, On te cherche sans te trouver... ) . Tu te dilues au précipice De tes pensées destructrices  À la bordure des sentiments, . Quand tu écoutes le bruit du vent  Sur la grand place, au firmament Entends-tu les oiseaux chanter ?  . Tes yeux sont noircis par la peine, Et ton soleil en éclipse disparait  Si peu propice à réchauffer ton âme blessée; . Alors tu es seule et triste à ressasser tes souvenirs Ton avenir en désespoir a mis en berne ton étendard Et dans un ultime regard tu t'enfuis sans crier, . En taisant à tes amis ta décision; c'est ainsi Comme un oiseau tu voleras vers le lointain Tu partiras, tu es partie depuis si longtemps, je crois!.... . 04.04.2016 ©Yassine La Plume

Lumière crue . . La lumière est crue, douloureuse et vive . Et le noir alentours inonde tous mes sens . Si le haut et le bas s'inversent et se bousculent, . C'est le temps qui s'efface, avance et nous régule! .   Et le bip du temps martèle nos silences, . Oublie les souvenirs, évacue les sourires! . . Croire sans décevoir nul n'y est tenu; . Que de foi et des fois quand le monde circule, . Des crêtes et des monts, par delà l'opercule, . Je regarde la vie, lourdeur de l'absence . Qui ronge et dérange, par delà l'innocence, .  Je devine la vie qui renaît des délires  .   Des angoisses créées, douloureuse soirée . Haïr est son plaisir, souffrir son devenir . . . . 29.10.2013 © YLP

Il est des jours  Il est des jours où rien ne dure, Où le temps doucement s'évapore Nos illusions écrites sur smartphone Par delà érodées là où rien ne perdure Que le parfum volage d'un bonheur ancien, Quand l'âme se complaît d'un petit rien Les miasmes éparpillés d'un amour mystique Je me retrouve seul de lumière baigné! Sur le chemin ventu d'échanges mirifiques, Là où le vent glacial est apocalyptique Je pleure en silence de ce moment magique Quitte à mourir un jour, pour renaître à la vie!   22mars 2014 © Yassine La Plume

Dernier regard Si de ces deux falaises on ne perçoit la cime; Au fond, dans la vallée,  l'humain y joue sa vie, Marionnette futile d’une assemblée d'abîme Les gradins de l'arène se remplissent ainsi! Les douleurs reviennent dans ces moments précieux, Où l'homme à l'affût se cache, désespéré Il sait perdue cette guerre,  il persiste de fait Les cliquetis des armes crépitent dans les cieux! C'est la fin d'une vie, les sons sont inaudibles, La chaleur est forte,  la poitrine offerte La dernière minute, voici l'homme blessé; Pour un dernier regard où il se voit mourir! 23.11.2013 © LAPLUME Yassine

Il pleuvait des cordes Il pleuvait des cordes en cette fin d'été, Elle cachait ses pleurs sous lunettes fumées, Sans sommeil, hagarde, faible, désemparée, Dans la nuit qui tombait, marchant à pas pressés La ruelle était sombre, dealers et camés, De leurs petites affaires,- présence dérangés - Accélérant le pas et la tête baissée Elle s'est mise à courir, lasse et apeurée... La nuit devenait noire en cette fin de journée, Elle n'avait qu'un espoir: comment le retrouver? Où était-il? Deux heures qu'elle cherchait, (juste un SMS, un rendez-vous donné), À l'angle de la rue, une ombre dessinée Son cœur battait si fort, elle s'en approchait, Il gisait là! Blafard, plié, agenouillé Le regard livide: la mort annoncée! Juste faire le 15, crier, vociférer.... Personne alentours, elle, désespérée, Douleur d'une mère, à son fils drogué À son enfant chéri sur  le trottoir mouillé. 02/11/2015 © Copyrig