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Affichage des articles du novembre, 2017

Vivre

Vivre Ce monde est devenu bipolaire Les balles  sifflent, c’est la guerre Dehors une mère se désespère Son fils est allongé par terre, Nulle sirène dans la nuit De loin il parait tout petit A treize ans est-ce trop tard Est-ce trop tôt, ya plus d’espoir La mort est dans tous les regards Dans la nuit le soleil devient noir Et la lune se reflète dans la flaque Vivre ici est toujours un miracle 11.06.2018 © LaPlume Yassine Recueils disponibles sur demande à laplume.yassine@gmail.com

Aux aurores

Aux aurores Aux aurores, tu te réveilles réveil après la mort, De ces heures où la pensée encore se dort Dans l'absence de l'esprit, le corps en désaccord Donne de lui ses derniers accords et remords Quand l'harmonie se fait en dix mille mystères, Dans cette nuit sans lune et en bleu clair-obscur S'achèvent alors d'intenses amours crépusculaires, Aux relents des  senteurs intimes de la chair Quand le vide se fait et remplit tout ton être Tu ne t'appartiens plus et  t'abandonnes certes Car dans l'oubli des souvenirs tu t'enfonces, Mal de vivre, la césure: ton esprit s'engonce! Juste réveil après la mort, il est cinq heures Quand des cendres de lune, s'efface la torpeur La vie qui rejaillit de tes yeux soudain alanguis, Tu t'éveilles alors et ton cœur sourit... Cette  journée qui s'annonce t'abreuve de ses rires, Déjà tout

toi le damné...

Toi le damné    Toi le damné qui marche sur les braises Sais-tu me dire le pourquoi du comment En quoi donc ce non-vivre est hallucination? Moi je  te reconnais comme maître des sens Et tu es l'absolu que de ce moi j'encense Fi à l'hypocrisie de ce cartésianisme Qui engendre goulags et le mal eugénisme Alors ne plus croire aux anges et aux elfes Signifierait peut-être l'aube d'un autre rêve Je ne veux plus de guerres je demande une trêve! Et de l'esprit malin je veux que l'on achève De dire inepties et contre vérités Comme l'enfant qui dort et qui naîtra mort-né Je veux le signifiant, je guette tes regards Donne-moi s'il te plaît la clef de ton savoir!   31.07.2016 © Copyright Yassine La Plume

Réveil

Le réveil est brutal, flotte un parfum léger Comme trace ultime d'un rêve de bonheur; Balayé par le vent, les traces effacées Inondent mes  pupilles, reste à oublier Cette lumière grisante , la chaleur des mots, Un si bel univers où tout nous semblait beau, Qui s'effondre , et tu es là, noyé de désespoir D'y avoir goûté,et te voici dans le noir... Ton cœur transpercé porte large blessure Quand la vie là te tue de son ignominie. De souffrir d'amour, te voilà incompris, Il n'est de plus grand maux que cette  meurtrissure! Le ciel épaissi, les étoiles fugaces Ont disparu. Et ce froid qui t’enserre te glace: C'est de nouveau le vide, la tristesse morose, Épars sur le sol, fanés, des pétales de rose. Et tu es là hagard au ciel  à supplier Sans trouver de réponses et ta stupidité Devient si évidente dans ce monde égoïste... Sur le bord de la route, de ses yeux améthyste Subsiste son regard, sa fragile douceur Et son parfum sucré, ce goût de

Don de soi

Don de soi Ai-je ma place dans ton monde, Les gens soudain devenus froids Glacent mon cœur de cris immondes  Me reviennent les peurs d'autrefois J'ai trop pleuré dans mes détresses, A l’affût de moindre caresse De ne recevoir que haine et mépris De ces gens qui n'ont pas compris Le sens du mot compassion. Le don de soi est l'unique raison Qui nous unit d'un grand espoir De nourrir de lumière l'obscur noir Qui tombe sur la ville étouffant la vie, Et noie le monde qui meurt et  dépérit De sa lourde chaleur apparait soudain Le vrai visage de notre destin 06.08.2016 © Yassine La Plume

illusion d'amours

illusion d'amours Le bonheur est si beau, si simple Il se construit au fil des ans Dans l'animosité du temps, Baigné par le parfum d'absinthe Qui enivre dans la routine, Les vies sclérosées se déciment De n'avoir pas su se ressourcer. Et leurs amours sont condamnées Quand le regard usé se pose Au printemps des fleurs écloses Bascule alors la douce romance Nourrie du terreau de l'errance De n'avoir su s'épanouir Renouveler, moment sourires, Portés de nos indifférences. Se déchirent les années d'aisance Noyées de fausses habitudes, Étouffées, relents de lassitude... La rosée du matin, ailleurs L'amour permet d'aller cueillir. Absurdité  d'autres sourires Innocence de désirs conspués, Obligent sous prétexte d'éternité A l'illusion d’amours vivaces Dont  les cœurs honnis trépassent 14/08/2016. Y.L.P © Laplume Yassine

La moiteur de la nuit

La moiteur de la nuit La moiteur de la nuit mouille mes draps, Le froid m'assaille, ces chaleurs estivales En des montées spasmodiques m'avalent Pour me porter hors du temps vers toi... Et je te cherche et  ne te trouve pas, Cette absence m'inquiète et me rend fou Plus je t'interpelle moins je nous perçois Je t'appelle et toi tu ne réponds pas La machine du temps nous dérègle, Tu me voudrais à toi, être ta chose, Mais il y a cet orage qui gronde, Me noie dans mes douleurs et dans mes cris! Tout se mélange souvent jusqu'à l'oubli, Défaillir est l'issue pour du corps sortir, Quand se mélangent les maux et le plaisir Dans l'urgence de toi me dévêtir De ces savants mélanges nos amours blessées Saignent les cœurs des amants séparés Dans la mémoire, à nous réinventer! Toucher nos corps de flèches invalidantes,

Étoiles et coeur

Étoiles et cœur  S'il y a des niveaux d'amour  pour toi Qui me parle de cœur, je ne sais pas Quand on me parle d'étoiles je dis non, Qu'on dise avoir touché le Soleil Si je n'ai  senti aucune brûlure On regarde plus haut, vraiment plus haut Si le temps devient  années lumières Alors quelques secondes m'ont fait voir Que dans le noir obscur du cœur Ta flamme a brillé dés le début Tant j'ai eu mal: le mal d'amour Que la rétine puisse s'accoutumer Pour enfin là te rencontrer Toi dont je ne sais rien, de t'aimer Pour ce don de toi, âme portée Force divine enfin nous lie J'y crois, je veux y croire, et t'aimer Tu es ma flamme, mon guide, mon chemin, Celle que j'aime d'amour divin....Toi Mon éternité, ma paix, ma voie M'avouer ressentir et m'aimer Apothéose de vies sublimées 15.08.2016 ©LPY

Destinée

Destinée Tout de blancheur auréolée,  Elle est reparue ma destinée Portant fière et haut l'image  Immaculée en pure beauté Pourtant elle m'a confié ses craintes  M'a décelé malgré mes feintes Devoir alors lui avouer  Que ses plaintes étaient justifiées! Mais pour ressurgir du néant  Et apparaître au firmament Comme une étoile du présent, Illumine pareillement Il faut de nos vies pour un temps,   Que la flamme jamais ne s'éteigne Et de nos tristesses bohèmes  Continuer sur le  temps Suivre la trace des amants Les égarés du désespoir L'ultime sacrifice avant Un sourire en ultime regard… 16/08/2016 © Yassine La Plume

Tourments

Tourments Pourquoi tous ces tourments reviennent sans raison Pourquoi cette douleur et ces questionnements ? Si la vie a un sens pourquoi cette violence Pourquoi ces hurlements, cette vive impatience... Nos accords parfaits nous portaient à la cime Aujourd'hui, fumée âcre, ce feu qui nous décime, Qu'est-il donc arrivé que nous n’ayons pu taire De voir là si prés ces accès de colère? Toi qui n'est que bonté, gentillesse lascive, Pour les gens tout autour c'est jour de lessive Et étalant sciemment leurs forces, impunément, Il suffirait d'un souffle pour attiser le vent D'une colère forte qui gronde en son sein, De la belle naïade qui violemment t’étreint Pour briser tout net dans un excès de mots De ton corps malade un à un tous les os! Te voilà impuissant à sourire, candide, Tes amours amantes sont au bord du vide, Tu connais bien ta force courageuse Circé Accorde-lui ta grâce dans cette destinée