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Affichage des articles du décembre, 2017

Vivre

Vivre Ce monde est devenu bipolaire Les balles  sifflent, c’est la guerre Dehors une mère se désespère Son fils est allongé par terre, Nulle sirène dans la nuit De loin il parait tout petit A treize ans est-ce trop tard Est-ce trop tôt, ya plus d’espoir La mort est dans tous les regards Dans la nuit le soleil devient noir Et la lune se reflète dans la flaque Vivre ici est toujours un miracle 11.06.2018 © LaPlume Yassine Recueils disponibles sur demande à laplume.yassine@gmail.com

Mes insomnies

Mes insomnies Quand dans mes insomnies je m'en vais au dehors Pour ne plus respirer cette odeur, je n'entends  Déjà plus le silence, un sifflement constant lueur qui apparait devant moi lentement. Je déambule, m'impose de longs conciliabules, J'ai dû un jour avoir été un somnambule Pour errer dans le noir, au gré du vent me perdre Égaré dans des contrées oubliées, hermétiques. Tu verras la lumière qui brille dans ton cœur La Nature est si belle, là serait le bonheur, Quand les champs sont fleuris et que les arbres chantent Que des nuées d’oiseaux volent à l’horizon... Je ne vois plus qu’en noir et blanc et personne n’entend, Je ne vois ni étoiles, ni lune en firmament, Dois-je taire ces maux, est-ce impertinence?  Partout c'est le néant, noir, tentaculaire,  Et de mieux le connaitre permet de le combattre, La folie de ce monde nous accule au pire, Isolés, sol

Goutte d'espoir

Goutte d'espoir J'aurai voulu pour une  fois, écouter tes rêves, Nos âmes se sont trouvées, soit, jamais de trêve! Tu as su pénétrer ma douleur, e t d'amour, me redonner espoir: le livre de mes jours Peu à peu j e t'ai ouvert; tu me reconstruis Au péril de ta vie, oubliant tes envies, C'est un nouvel univers par toi découvert: Pluie d'étoiles dans la nuit illuminent ma misère! Et, sur cette route q ui mène de vie à trépas, Chemin de mes doutes, t u m'accompagnes pas à pas! Pourtant, es-tu vraiment heureuse de t'oublier, A trop m'éteindre prendre le risque de t'éteindre? Tu m'as convaincu, ton courage et ta beauté Si doux de te voir aimer, sans jamais douter... Mais qu'en-est-il de tes désirs et tes sourires, Cette rage de vivre, ce bonheur à subvenir! Il ne faut pas d'un pis-aller, ni même, pire Il faut tout me dire, car l'amour craint le mentir, On peut aimer à profusion, avec pa

le temps décrié

Décrier  le temps C'est d'écrire et décrire  que s'arrête le temps, Les minutes qui passent et juste avant trépas De ma vie antérieure annoncent, sonnent le glas! Je me recroqueville pour ces quelques instants Et las j'attends la fin qui sous tend à mon âme... Pourquoi suis-je si seul pour affronter ce drame? Je veux lâcher la barre, ignorer le sextant Pour oublier la mort et la main qui se tend! Je veux t'aimer toujours, te donner mon amour Que tu goûtes la joie, les bonheurs exquis L'amour en perspective; éradiquer ce mal Qui s'impose insidieux et pervertit nos vies, Pour une humanité plus humaine, plus juste. Lutter est si loin du réel, si  dérisoire, Parfois de s'allier pour mieux revendiquer  Déplace des montagnes pour la lutte gagner!  juin 2016 © Yassine La Plume 

Dans la douceur du frais matin

 Dans la douceur du frais matin Dans la douceur du frais matin  Je déambule seul, serein Main dans la main dans mes sourires Avec mes souvenirs, désir  De partir, te quitter, oui  Tout abandonner, enfin libre Dans l'utile du vivre, sans toi  Censeur et juge de nos vies Je veux éclater mes papilles,  Défoncer à fond mes pupilles, M'enfoncer dans tous les excès,  Pour enfin flamber ce mal être Source de reproches, de critiques, A sans cesse me  vilipender... Dans le souffle du vent je fuis M'enfonçant ainsi dans l'oubli De mes si longs conciliabules  En inutiles soliloques Je vois mon corps errer alors Presque semblable aux libellules, Leurs ailes de cristal au soleil  Brillent et me guident sur le chemin  Où je m'égare et je me perds Dans mes peurs, moi qui pars au pas,  Hantise de  les voir disparaître,

Et quand l'amour

Et quand l'amour   Et quand l'amour existe permet il de vivre Est-ce donc bonheur que de vivre l'enfer, De vos cœurs marris et empêchés d'aimer De ces basses querelles la Caresse portée A devoir quémander de ces petites choses, Pour pouvoir être ensemble en réelle osmose... Imagine ce monde où vous seriez tous deux, Pétris d'humanité à vivre vos désirs Construire votre vie de l'amour porté Dans une union des corps vos âmes fusionnées! Ce monde est torturé et si plein de balafres Triste que tu dépeins en moult mascarade A quoi bon s'aimer ainsi dans la misère, Cette folie qui noie les hommes n'est pas l'amour Montre lui donc ce nouveau monde que tu espères, Quand seul ici tu te  meurs, et sans autre colère.... 07. 2016 © Yassine La Plume

Noir soleil

Noir soleil Elle lui prit la main un jour de pluie, Quand errant sur le pont de la vie, Il l'a interpellée  < juste un cri > Et d'effleurer ses doigts comme si... S'en saisir comme on prend le collet, Trébucher en la fatale chute, A cet endroit sur le bord on bute, L'occasion d'aller pour s'envoler... Un loup  privé de sa grand meute, Hurle à la mort, soir de pleine lune, Seul, égaré au fil de la plume, C'est une mort anticipée dit Goethe Se laisser guider, cet acte barbare, La Barbara citant l'aigle noir, Les nommait ces maux l'annihilant, Revécus sans-cesse: "ça" déroutant, Écoute-donc ses pleurs, chaudes larmes Matin brumeux si vide, et sans âme, Sur le pont d' Èze il se racontait, Histoires de soleil, étoiles gommées Comme s'effacent les séquelles morbides, Mémoire  d'un enfant, tortures lucides. Il s'en veut d'effleurer ses silences Autiste, à gommer ses différences; Elle le fit stopper net, se figer!