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Affichage des articles du avril, 2018

Vivre

Vivre Ce monde est devenu bipolaire Les balles  sifflent, c’est la guerre Dehors une mère se désespère Son fils est allongé par terre, Nulle sirène dans la nuit De loin il parait tout petit A treize ans est-ce trop tard Est-ce trop tôt, ya plus d’espoir La mort est dans tous les regards Dans la nuit le soleil devient noir Et la lune se reflète dans la flaque Vivre ici est toujours un miracle 11.06.2018 © LaPlume Yassine Recueils disponibles sur demande à laplume.yassine@gmail.com

signes manifestes

Elle le voyait dépérir à vouloir le fuir, Jamais, au nom de la sacrosainte amitié Il n’avait, ne serait-ce qu’une fois songé Qu’elle se jouait de sa crédulité ; le détruire Et pourtant, malgré tous les signes manifestes De honte qu’elle éprouvait envers lui, il ne songeait A partir, ni même à la laisser ou l’ignorer Combien de coups bas évités ; de dires funestes Était-il à ce point aveuglé à perdre tout contrôle ? Se contenter de rires et soupirs, maigres oboles Tant de correspondances, talentueuses paraboles Pour toujours le rabaisser à le rendre fol ! Et lui de persister à revenir, à occulter les actes Pour n’y voir que de belles intentions amicales A se trouver banni d’entrée après l’entracte Sauf que le vaudeville se jouait en salle Et de ce jeu de dupes, ingénu à l’idolâtrer C’est meurtri qu’il en revenait, délabré Et quand il fut enfin mis au placard, El