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Affichage des articles du mars, 2018

Vivre

Vivre Ce monde est devenu bipolaire Les balles  sifflent, c’est la guerre Dehors une mère se désespère Son fils est allongé par terre, Nulle sirène dans la nuit De loin il parait tout petit A treize ans est-ce trop tard Est-ce trop tôt, ya plus d’espoir La mort est dans tous les regards Dans la nuit le soleil devient noir Et la lune se reflète dans la flaque Vivre ici est toujours un miracle 11.06.2018 © LaPlume Yassine Recueils disponibles sur demande à laplume.yassine@gmail.com

DES ZOMBIS

  Des incompréhensions qui font mal Au sens littéral, si brutales Dans nos léthargies létales On s’enfonce, c’était fatal ! Quand le poids de l’inertie Qu’imposent   en leurs non-dits Les acteurs de vie Sous prétexte d’interdits On ressent bien les faux-fuyants Des règles leur détournement Qui cible certaines gens En fonction de critères sous-jacents. Quand certains servent d’alibis Et   prétendent représenter qui est qui On façonne un profil si gris Demain qui en payera le prix ? Gardez les yeux bien ouverts Tous les moyens   pour mieux faire Et progresser dans les affaires Et nos demandes à satisfaire Ils se fabriquent un alibi, Ils font la nique à nos envies Leur idée, que dans l’oubli On sombre : triste déni. A contrarier l’ordre établi Quand ils ont tout envahi La vie privée, les faits, tes dits Tout est su, tout se lit Dans cette paranoïa ambiante C’est la Stasi

NUIT D’ORAGE

Il avait tant plu dans sa vie, Ce jour-là elle avait bu, encore Un verre par-là, un verre par ci Et en soirée, bu de plus en plus fort Si bien quand il rentra – il était tard – Elle qui doutait mais toujours à se taire D’un grand silence en coupable regard Il comprit qu’elle se laisserait plus faire ! Et il plut tant de petites phrases Grosse averse, déferlantes de périphrases Et puis de mauvais mots, tristes mots Qu’elle éructait dans la douleur des maux ! Tant et si bien qu’il eût la rage Dans la peine et de peu de courage Il n’osa l’affronter dans cet orage Et il s’en alla, c’était plus sage ! Il a trouvé son corps à son retour Sans vie quand il la vit Dans les pleurs et dans les cris Elle   l’avait suivi, son unique amour. Les épreuves t’apprennent alors Qu’à trop mentir et tricher A vouloir être couple parfait Le mensonge mène souvent à la mort 06.03.2018 © LP.Y -

DON ÉTRANGE

Il avait ce don étrange Chaque nuit de partir visiter Vif et discret comme un ange De nos rêves où il pénétrait. De cauchemars visités, Et d’en, innocemment parlé Il se faisait fort aise, mouais En rêves les transformer ! Il n’a pas fallu être devin Pour alors réaliser Qu’y faire il était parfait Jusqu’à ce jour de mai. La surprise fut immense La rumeur se propageait Paraitrait qu’une nuit passée Sa veuve fut empoisonnée. Voulait-il alors renaître A la vie et dans ce monde La vérité ne peut soumettre Elle est parfois si profonde Qui pourrait donc la changer Et la veuve empoisonnée, Comment l’époux décédé Pouvait –il y renoncer ? Avoir la peine du cœur Et ce sentiment coupable Il se dit qu’en son malheur IL a voulu changer la fable Il est trop tard chose faite D’avoir quelques regrets Se mettre martel en tête Ne pourra rien y changer 05.03.2018 © LP.Y- textes pr

Au petit matin

Quand le temps est grisaille, Que le jour est nuit, La vie est endormie, Les corps sous la mitraille! Tonnants, tonitruants De grands coups de canon Illuminent le ciel. Des feux de désespoir S’allumaient dans la nuit! Dans les caves cachés, Dans les tréfonds les ruines Les souffles haletants, figés Sentaient la calamine! Et Au petit matin, soulagés En sursis, couraient les habitants Pour rattraper la vie! 23.02.2014© YLP

UN JOUR ENCORE

UN JOUR ENCORE Je me suis réveillé, la nuit battait retraite Pris mon café au lait, pour un certain bien-être Un vide apaisant m'étreignait  doucement Il est tôt ce matin dans cette étrangeté Où je me laisse aller, et las, sans me méfier Une langueur sourde lentement paralyse Mon corps: je ne m’exprime plus, je me tais Que faire à cet instant où le souffle se coupe Une demi-conscience qui me fait m'agiter De spasmes laborieux jusqu'à ce grand silence Sur le sol étendu, là je refais surface Alors lentement comme de guerre lasse Je me redresse enfin mais suffoquant alors Je m'accroche à ma vie, de vivre un peu encore  Allongé sur le sol, sonne l'heure de mort 13.07.2015© Copyright  yassine LAPLUME

pas le paradis

Tout donner oui tout, sans aucun artifice Te dévoiler, te dépouiller,  mettre à nu Ôte ces haillons qui te brûlent la peau Tu t'enflamme, médis le monde du non-dit. Dévoile-toi, ôte le voile: t'es  piégé ! Si triste Byzance, la bougie est soufflée T'es désemparé, reste plus qu'à te taire, Ô misère, on continue la route, ça coûte Bye à la volée, à l'enfance volée,  Intimité violée aux coups de matraque  Qui peut lire vraiment sur ton cœur patraque ? Nul ne peut comprendre, toi non plus,tu le sais   07/2015.02/2018 Laplume Yassine

Secrets et disparates

Secrets et disparates,  Attendre que ça éclate, Les veines atrophiées,  Nos espoirs mort-nés Tant d'amis disparus,  De mystères écrus, Violence d'émaux  Enfin, le renouveau Dans l'écrin de nos vies  Nous voilà tous partis  Le feu a pris la place Rebelle et vorace. Lassés des maux de tête, Il faut que l'on arrête :  Quand tout part à vau-l'eau  Nos héros ont pris l'eau! Tous faits de cartons plâtre  Prompts à brûler dans l'âtre, Quelques coups de semonce,  La blanche, la défonce, Une orgie d'opiacées,  La caresse des fées La muse brille d'absence  Fière de ses silences La porte s'en est fermée,  Le cliquetis des clefs Tant d'amies sont parties :  Nos jours sont maudits Demain il faudra penser  À devoir tout quitter. 08.11.2015 © Copyright Yassine  LAPLUME

arrête-moi le temps

Arrête-moi le Temps, oui ôte donc la pile, Et ces battements d'ailes, tic-tacs incessants! Ce monde me déçoit, oui il m'horripile, Et là dans le chemin, je fuis vers l'au-delà.... Les paupières se ferment l'espace d'un instant, Et regardent la nuit, la lune bleu- argent Dégustant ces moments d'étroits conciliabules Des morceaux s'éparpillent en si petites bulles... Et las, mon Âme fuit, décide du moment, Je te hurle  ma peine, je parle en silence Je perçois que plus rien n'a vraiment d'importance; On ne peut rattraper, les peines de conscience.... Le flot irrégulier du ruisseau de la Vie Déborde de la digue et submerge nos cris! Le désespoir lit de ses cordes l'ennui, Je sors! Et là, dehors, je m'enfonce à  la Nuit! 10.2015 / 02.2018 © Copyright Yassine LAPLUME