Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du janvier, 2018

Vivre

Vivre Ce monde est devenu bipolaire Les balles  sifflent, c’est la guerre Dehors une mère se désespère Son fils est allongé par terre, Nulle sirène dans la nuit De loin il parait tout petit A treize ans est-ce trop tard Est-ce trop tôt, ya plus d’espoir La mort est dans tous les regards Dans la nuit le soleil devient noir Et la lune se reflète dans la flaque Vivre ici est toujours un miracle 11.06.2018 © LaPlume Yassine Recueils disponibles sur demande à laplume.yassine@gmail.com

Mémoire oubliée

MÉMOIRE DE L’OUBLI Évanouie la mémoire de l'oubli, Les longues soirées folie des hivers passés, Vers ce printemps imbibé d'averses et de pluie  Quand renaît l'ennui insipide du temps, Ta vie en overdose, en arythmie, morose Éludée la mémoire, évanouie la vie Un soir solitaire où tu voyais ton ombre Perpétuel sentiment d'insignifiance, De ces petits moments d'oubli qui s'enfuient Les minutes bonheur à fleur de tes lèvres Sourient à tes paupières closes, le regard Éteint quand vient la nuit t'étreindre Tu donnes le la et nul n’y peut plus rien, Tout va bien car le beau, l'absolu Ont vaincu contre la déraison perfide Une à une les gouttes de rosée évaporées Ont empli l'encrier de tes mots,- poésie - Pour que s'inscrivent les vers de nos vies Ton ombre est là, présence bienveillante Qui me sourit, ma main qui fébrile écrit Décrit cette beauté précieuse, cette vie Qui éclot : la louange nouvelle, ode

En vert de gris

  En vert de gris Je voudrais javelliser, lessiver, frotter Les taches jaunies du passé sur la moquette rouge La noirceur cachée, ces empreintes indélébiles, Qui subsistent malgré nous, les sentiments futiles... Mille raisons qui poussent à laisser faire <mystère > La déraison, mère austère, à satisfaire, Lassée de tous ces petits riens ! Quand rien ne change,  La machine pourrait-elle corriger ces erreurs? A la fenêtre chante l'hirondelle rebelle, Ni les larmes, ni les sourires en coin, ni les rires N'ont effacé l'incohérence de nos non-dits, Et tout n'est qu'illusion en vert de gris! 29.05.2016 © Y.L.P Yassine La Plume

NÉBULEUSE OBSCURE

NÉBULEUSE OBSCURE La terre ne tourne plus, le temps s'est arrêté,  Figé ! Les cœurs en platitude se sont fermés, Les bouches se sont tues : subsiste le silence.  Morbide est la vie, ton ombre j'ai entrevu, Nébuleuse obscure comme une brume impure. Je vacille, labyrinthe à tâtons, prisonnier  De ces colimaçons: le piège s'est refermé!   Lié par mes serments, apostrophé, usé Je ne sais que taire ma souffrance, sans répliquer. Ces longs silences abrègent l'espérance de te voir ; Il n'est rien d'apparent, seule survit l'image  Magnifiée et jaunie, vieille photo cornée. La vie s'imprègne des ignorances de gens sans gloire, Je vis sans vivre, sans espoir d’un jour te revoir  Noires sont mes nuits, dérisoires mes cauchemars  Rêves de tes sourires qui s'estompent, me fuient.  Et je me perds  dans l'insomnie de ton visage,  De mes soupirs... Tu me fuis depuis si longtemps, Tu apparais pour t'évanouir

TE REJOINDRE

TE REJOINDRE Le vide est total et complet, Est là cette sensation de manque Si vive et douloureuse:  Alors l'un dans l'autre, tout m'échappe! Brille, brille, étoile, de ton absence,  L’étau m'enserre tel une Chape De plomb. En prime mes doigts  se crispent, Chaleur vive du froid glaçant Qui irradie mes sens, je me planque Loin de ce monde qui me détruit ;  Et peu à peu je me meurs Je me terre dans mes peurs, m'enterre De toi, et de cet héritage  Des silences, rêves inachevés... Tu es partie trop tôt, hélas Et tu m'as laissé, dérisoire Vie dans sa triste monotonie. Au p'tit matin je m'en irai  Moi aussi, je l'ai décidé, Tout à l'heure, les paupières closes Cette promesse non tenue,  De toi oubliée: je viendrai Te rejoindre pour l'éternité! 22.05.2016 © Yassine La Plume