Vivre Ce monde est devenu bipolaire Les balles sifflent, c’est la guerre Dehors une mère se désespère Son fils est allongé par terre, Nulle sirène dans la nuit De loin il parait tout petit A treize ans est-ce trop tard Est-ce trop tôt, ya plus d’espoir La mort est dans tous les regards Dans la nuit le soleil devient noir Et la lune se reflète dans la flaque Vivre ici est toujours un miracle 11.06.2018 © LaPlume Yassine Recueils disponibles sur demande à laplume.yassine@gmail.com
MÉMOIRE DE L’OUBLI Évanouie la mémoire de l'oubli, Les longues soirées folie des hivers passés, Vers ce printemps imbibé d'averses et de pluie Quand renaît l'ennui insipide du temps, Ta vie en overdose, en arythmie, morose Éludée la mémoire, évanouie la vie Un soir solitaire où tu voyais ton ombre Perpétuel sentiment d'insignifiance, De ces petits moments d'oubli qui s'enfuient Les minutes bonheur à fleur de tes lèvres Sourient à tes paupières closes, le regard Éteint quand vient la nuit t'étreindre Tu donnes le la et nul n’y peut plus rien, Tout va bien car le beau, l'absolu Ont vaincu contre la déraison perfide Une à une les gouttes de rosée évaporées Ont empli l'encrier de tes mots,- poésie - Pour que s'inscrivent les vers de nos vies Ton ombre est là, présence bienveillante Qui me sourit, ma main qui fébrile écrit Décrit cette beauté précieuse, cette vie Qui éclot : la louange nouvelle, ode