Vivre Ce monde est devenu bipolaire Les balles sifflent, c’est la guerre Dehors une mère se désespère Son fils est allongé par terre, Nulle sirène dans la nuit De loin il parait tout petit A treize ans est-ce trop tard Est-ce trop tôt, ya plus d’espoir La mort est dans tous les regards Dans la nuit le soleil devient noir Et la lune se reflète dans la flaque Vivre ici est toujours un miracle 11.06.2018 © LaPlume Yassine Recueils disponibles sur demande à laplume.yassine@gmail.com
Elle
le voyait dépérir à vouloir le fuir,
Jamais,
au nom de la sacrosainte amitié
Il
n’avait, ne serait-ce qu’une fois songé
Qu’elle
se jouait de sa crédulité ; le détruire
Et
pourtant, malgré tous les signes manifestes
De
honte qu’elle éprouvait envers lui, il ne songeait
A
partir, ni même à la laisser ou l’ignorer
Combien
de coups bas évités ; de dires funestes
Était-il
à ce point aveuglé à perdre tout contrôle ?
Se
contenter de rires et soupirs, maigres oboles
Tant
de correspondances, talentueuses paraboles
Pour
toujours le rabaisser à le rendre fol !
Et
lui de persister à revenir, à occulter les actes
Pour
n’y voir que de belles intentions amicales
A
se trouver banni d’entrée après l’entracte
Sauf
que le vaudeville se jouait en salle
Et
de ce jeu de dupes, ingénu à l’idolâtrer
C’est
meurtri qu’il en revenait, délabré
Et
quand il fut enfin mis au placard,
Elle,
toute auréolée de gloire, remplie d’espoir
Valorisée
au-delà de toute folle espérance,
A
voulu le remplacer, trouver sa nouvelle
muse
Elle
n’avait pu alors que constater les
carences
De
ceux qui n’étaient que piètres buses….
Et
ainsi, par la force des choses de le vouloir
A
nouveau, pour source inépuisable de son talent
De
bien en mal elle y puisait en l’épuisant
Inspiration
grandiloquente et péremptoire.
Le
pauvre hère hélas, errait telle une loque
A
faire rire et gausser en sarcasmes loufoques
La
cour, adorateurs impénitents de breloques
Étonnamment qu’à nul l’attitude ne choque.
Et
le voilà bon gré, mal gré d’avancer sur les ruines,
Pillé,
mis à nu à s’approprier son bien ;
le dénigrant
Sûrs
qu’in fine o tempora o mores, telles des
fouines
Elles
sauraient reproduire à l’identique son talent
Sauf
que la mathématique n’est pas en prosodie
Et
c’est d’évidence qu’à chaque fois il ressurgit
Toujours
vaillant et sans haine ni rancune, trahi
D’une
personne qui, belle âme, le voulait détruit
Tant
et si bien qu’il y eut tant d’âmes sans
parti pris
Pour
le sortir du ruisseau en véritables amis
Et
sans rien en échange quérir, de le voir grandi
S’acharnaient
à le protéger de ces hypocrisies !
09.04.2018
©plume Yassine
Recueils disponibles sur demande à laplume.yassine@gmail.com
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